rentrée littéraire 2014


La médiathèque est heureuse de vous proposer ses nouveautés pour cette fin d’année, avec, entre autre, les principaux prix littéraires : le Goncourt avec Lydie Salvaire  » Pas pleurer » ; le Renaudot avec David Foenkinos « Charlotte » ; le Femina avec Yannick Lahens  » Bain de lune » ; le Médicis avec Antoine Volodine « Terminus radieux » et le prix de l’Académie Française avec Adrien Bosc « Constellation ».

Depuis le début de l’année, le « Café Littéraire » vous est proposé régulièrement afin de rassembler les lecteurs pour qu’ils partagent leurs coups de coeur autour d’un petit café.

Ce moment d’échange convivial et agréable vous propose également la présentation des nouveautés en avant-première.

Alors, vous aimez lire ?… Vous êtes les bienvenus, le café et les livres se préparent !

NB : le café littéraire change de nom en 2015, il s’appellera désormais «Café-Livres».

Romans adultes

« Charlotte » de David Foenkinos – Prix Renaudot 2014

Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu’elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d’une oeuvre picturale autobiographique d’une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : « C’est toute ma vie ». Portrait saisissant d’une femme exceptionnelle, évocation d’un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d’une quête. Celle d’un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche

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Romans policiers

« La faiseuse d’anges » de Camilla Läckberg

Pâques 1974. Sur l’île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de traces. La table du dîner est soigneusement dressée, mais tous se sont volatilisés, à l’exception de la fillette d’un an et demi, Ebba. Sont-ils victimes d’un crime ou sont-ils tous partis de leur plein gré ? L’énigme ne sera jamais résolue. Des années plus tard, Ebba revient sur l’île et s’installe dans la maison familiale avec son mari. Les vieux secrets de la propriété ne vont pas tarder à ressurgir… Pâques 1974, la police reçoit un appel d’urgence provenant du pensionnat de garçons de l’île de Valö, aux abords de Fjällbacka. A l’arrivée des forces de l’ordre, l’endroit est désert. Seule la petite Ebba, âgée d’un an et demi, déambule en pleurs dans la maison abandonnée. La table de la salle à manger est soigneusement dressée pour le repas de Pâques, mais les habitants se sont comme volatilisés. La plupart des élèves sont rentrés chez eux pour les vacances et on apprend que les quelques garçons restés sur place sont allés faire une partie de pêche. Ce qui est arrivé à la famille de la petite fille restera un mystère. Sa mère, son père, sa grande sœur et son grand frère ne seront jamais retrouvés. Placée en famille d’accueil, ce n’est que trente ans plus tard qu’Ebba retourne sur l’île, accompagnée de son mari Marten. Tous les deux viennent de perdre leur fils de trois ans et c’est pour essayer de surmonter leur deuil qu’ils décident de tout quitter pour reconstruire leur vie ailleurs. Ils prévoient de restaurer le vieux pensionnat que le père d’Ebba dirigeait d’une main de fer pour ouvrir une maison d’hôte. Anna, la sœur d’Erica qui s’est lancée dans la décoration intérieure, va venir leur prêter main-forte pour la rénovation. Mais à peine ont-ils le temps de s’installer qu’ils sont victimes d’une tentative d’incendie criminel. Et lorsqu’ils commencent à ôter le plancher de la salle à manger, ils découvrent du sang coagulé en-dessous. C’est le début d’une série d’événements troublants qui semblent vouloir leur rappeler que ce n’est pas dans l’oubli qu’on trouve le salut. De son côté, Erica s’était depuis longtemps déjà intéressée à l’affaire de la mystérieuse disparition. Ces piqûres de rappel inquiétantes sont l’occasion pour elle de se replonger dans le dossier. Elle va bientôt se rendre compte que ce qui s’est passé trente ans plus tôt est bien plus complexe qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Tout aurait commencé avec une faiseuse d’anges… Dans ce huitième volet de la série qui lui est consacrée, Erica sera confrontée à des secrets familiaux qui risquent in fine de coûter la vie à l’une des personnes les plus importantes de son entourage. Avec La Faiseuse d’anges, Camilla Läckberg prouve une fois de plus qu’elle n’a pas volé son surnom de reine du polar.

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Romans de science-fiction

« Le royaume des marches, tome 4 » de Tad Williams

Les fils du destin se mêlent et s’entrecroisent au cœur des Royaumes des marches. Retenu prisonnier et conduit dans les profondeurs de la terre, le Prince Barrick découvre que le demi-dieu Jikuyin fait dégager la Porte des Enfers pour s’approprier un objet appartenant à Kernios, le dieu de la mort, et qu’il compte sacrifier le jeune homme afin que son sang déverrouille l’ouverture. De son côté, Briony sort des grands bois et erre sur les chemins lorsqu’elle fait la rencontre de comédiens ambulants, qui acceptent de l’intégrer à la compagnie. La troupe se rend jusqu’à Tessis où les autorités les arrêtent presque aussitôt pour espionnage, obligeant la princesse à leur révéler sa véritable identité. Entre-temps, l’autarque de Xis, Sulepis, a embarqué avec son armada pour aller assiéger Hiérosol, où le roi Olin est toujours retenu prisonnier. La cité sous le siège semble sur le point de tomber…
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Documentaires

« Ce pays qu’on abat » de Natacha Polony

 » Ces chroniques, au fil des semaines, ont tenté de s’extraire des petites guerres picrocholines, de l’analyse politique transformée en commentaire sportif ou guerrier (Untel a fait un croche-pied à Machin, qui a planté un poignard à Truc) pour mettre en oeuvre ce qui sans doute manque le plus aux débats qui nous animent : la cohérence de pensée. Peut-on déplorer le chômage de masse et appeler de ses voeux l’ouverture des frontières à une mondialisation qui nous met en concurrence avec des pays dépourvus de droits sociaux ? C’est qu’ils sont nombreux à vivre de ces postures. Toute une partie de la gauche autoproclamée, par exemple, qui s’invente le diable pour faire oublier qu’elle a depuis longtemps abandonné l’électorat populaire. L’ouvrier ne rapporte plus rien, lui qui a l’outrecuidance de mal voter. Et l’on se sent quelqu’un de bien parce qu’on dénonce l’inacceptable, le racisme, le fascisme. Tout en favorisant ce qui les fait fructifier. Dans ce jeu de dupes, les uns et les autres poursuivent un intérêt commun : éviter que n’émerge une véritable alternative qui ne soit pas de ces extrêmes en forme de repoussoir. C’est tout cela que racontent ces chroniques. L’état idéologique de la France, le récit des petits abandons qui font les inexorables défaites. Car si ces mécanismes ne sont pas inversés, le vol noir des corbeaux, dont nous ne saurions même prédire quels ils seront, reprendrait alors son ballet mortifère.  »
Natacha POLONY

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Bandes dessinées

« Double masque, tome 1 : Necromanteion » de Jean Dufaux et Martin Jamar

Paris, 1802. Bonaparte vient d’être proclamé premier consul et Fouché, hostile à cette nomination, a quitté le ministère de la Police. Les deux hommes ont pour l’heure l’obsession commune de récupérer un objet volé dont le contenu peut bouleverser leur destin. Un certain François dit « la Torpille » se retrouve contraint de ramener l’objet dérobé et détenu quelque part dans les sordides bas-fonds… Evadé du bagne où il était enfermé pour divers méfaits, un certain François dit « la Torpille » vient d’être pris en flagrant délit d’escroquerie. A sa grande surprise, plutôt que dans un sordide cachot, il est emmené dans le somptueux bureau de Napoléon Bonaparte. Le premier consul a une mission délicate à lui confier : retrouver au plus vite le nécessaire de voyage que lui a dérobé une prostituée dénommée Opale dans un moment d’égarement. L’objet dissimule un secret qui ne peut être divulgué… En fait, la belle avait un commanditaire. Furieux d’avoir été démis de ses fonctions de ministre de la Police, Fouché a payé très cher pour qu’elle lui ramène l’intrigant objet. Hélas, autant pour lui que pour son rival, Opale demeure introuvable. Dans les bas-fonds où elle exerçait, ni ses collègues de trottoir ni ses habitués ne savent ce qu’elle est devenue. Sa disparition irrite même vivement son souteneur, l’imposant Amédée. Flairant une affaire d’Etat d’extrême importance, « la Torpille » a, de son côté, entrepris d’enquêter pour son propre compte. Qui est ce mystérieux chaudronnier « Fer Blanc » et de quelles sources tire-t-il ses informations ? Opale s’est-elle débinée avec son butin et en a-t-elle découvert le secret ?
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